ABSTRACTIONISME INFORMEL

 Zélia Salgado a cherché de développer une ligne particulière dans la sculpture et la peinture, sans beaucoup se tenir dans de mouvements, écoles ou tendances. D’un côté elle n’avait pas besoin de l’art pour survivre, étant mariée avec l’exportateur Paulino Salgado, de qui elle retient le nom. De l’autre déjà bien tôt elle décida poursuivre un chemin indépendant, « à un grand coût », en se révoltant à l’École Nationale des Beaux-Arts dans les années 1920.

Ayant présidé dans les années 1950 la Section Nationale des Arts par l’UNESCO, Zélia demeura identifiée dans la Sculpture avec l’Abstractionisme Informel brésilien, en dialogant avec ses contemporains et délimitant un espace propre, influençant de nouvelles générations, spécialement son élève Lygia Clark (1920-1988). Zélia fut aussi fondateur de l’Association d’Artistes Plastiques Contemporains (ARCO), avec Anna Letycia, Fernando Pamplona et le sculpteur Bruno Giorgi.

Selon la graveuse Fayga Ostrower, en 1996, Zélia était surtout penchée sur l’art et ses démarches que sur des mouvements artistiques. Selon elle encore, son travail « obtient un poids multiple d’expériences sensuelles et intellectuelles, émotionnelles et spirituelles en même temps ».

Dans ce lien, le directeur du MNBA en 2004, curateur Paulo Herkenhoff, pointe le rôle de son œuvre dans l’Abstractionisme Informel, et établit sa relation avec d’autres sculpteurs.